Terminal (L’État du Monde) repose sur la double signification du terme « terminal ».
S’il renvoie d’une part à une idée de fin, il renvoie également à une idée d’interface, de connexion à autre chose, à une autre dimension, à un autre langage. Si nous voulons nous concentrer sur cette idée de la mort d’une certaine vision de l’humanité, que l’on trouve dans la dévastation de la nature partout – cette célébration éhontée de l’être humain pendant que tout brûle -, nous voulons également franchir le portail de l’avenir pour entrevoir ce que pourrait être une nouvelle cosmogonie qui émergerait en face de la menace de l’extinction de l’humanité.
Quatre acteurs et deux musiciens habitent ce terminal et nous racontent son histoire, avant que le dénouement n’arrive. Tous cherchent des moyens de sortir. Tandis qu’ils les inventent, ils retardent la fin du monde.
Que ferons-nous quand tout brûle?
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Terminal (L’État du Monde) est la deuxième partie d’un diptyque sur la crise climatique, commencé en 2021 avec le spectacle L’État du Monde (Un dur réveil), et a été précédé d’une recherche approfondie sur le terrain tout au long de l’année 2023.